Mirage III R (reconnaissance, premier vol le 31 octobre 1961) Il dispose du fuselage allongé du III E mais pas de son radar de navigation, tandis que le nez accueille 5 caméras optiques OMERA qui peuvent être employées de jour comme de nuit. Les canons ne sont pas montés en temps normal, mais peuvent être installés si nécessaire. Une version Mirage IIIRD équipée du radar de navigation apparait dans la seconde moitié des années 1960. Si les premiers exemplaires sont évidemment destinés à Armée de l'Air française, les commandes à l'export ne tardent pas. Les victoires obtenues par les Mirage III israéliens font une publicité supplémentaire à l'avion. A la fin des années 1960 apparait le Mirage 5, une version simplifiée destinée initialement à l'attaque au sol par temps clair. Les livraisons à l' armée de l' air Française des 50 Mirage IIIR et 20 Mirage IIIRD se font de 1963 à 1967. Ces avions équipent la 33e Escadre de Reconnaissance, alors installée sur la Base aérienne 124 Strasbourg-Entzheim et seule unité de l'Armée de l'Air française consacrée à la reconnaissance tactique. Ces avions sont remplacés par des Mirage F1CR à partir de 1983. A partir de 1995, alors que tous les Mirage III ont quitté les unités opérationnelles, seul le Centre d'Essais en Vol de Cazaux conserve encore quelques avions de ce type. Le dernier vol d'un Mirage III français a lieu le 25 novembre 2005 |